comment humains et animaux peuvent communiquer ?
Tous les communicants le disent : pour dialoguer avec les animaux, ils utilisent les ondes alpha. Mais qu’est-ce que c’est ? Comment les utiliser ? Quel est le fonctionnement d’une communication ? Dans cet article, nous aborderons ces différents sujets pour répondre au mieux à vos questions.
En premier lieu, qu’est-ce qu’une onde ?
Définition du Larousse :
“Modification de l’état physique d’un milieu matériel ou immatériel, qui se propage à la suite d’une action locale avec une vitesse finie, déterminée par les caractéristiques des milieux traversés.”
Oui, mais plus simplement, qu’est-ce que ça signifie ?
Une onde est une forme de mouvement ou de vibration qui se propage à travers un milieu, comme l’air, l’eau ou même le vide dans certains cas. Lorsqu’une perturbation se produit dans le milieu, cette perturbation se propage sous la forme d’une onde.
Prenons l’exemple d’une corde attachée à un mur. Si tu la secoues rapidement d’un côté, une onde se forme et se déplace le long de la corde jusqu’à l’autre extrémité. De la même manière, lorsque tu lances une pierre dans un étang, des ondes se forment et se propagent à la surface de l’eau.
Les ondes peuvent être de différents types, comme les ondes sonores, les ondes lumineuses ou les ondes électromagnétiques. Chaque type d’onde a ses propres caractéristiques et propriétés.
Par exemple, les ondes sonores sont des vibrations qui se déplacent dans l’air ou dans d’autres matériaux et nous permettent d’entendre des sons. Les ondes lumineuses sont des ondes électromagnétiques qui voyagent à travers l’espace et nous permettent de voir les couleurs et les formes.
Les ondes sont présentes partout dans notre vie quotidienne. Elles sont utilisées dans les communications sans fil, les radios, les télévisions, les téléphones portables et bien d’autres technologies.
Elles nous aident à communiquer et à percevoir le monde qui nous entoure. Sans les ondes sonores, nous ne pourrions pas entendre les sons, et sans les ondes lumineuses, nous ne pourrions pas voir les couleurs et les formes.
Et les ondes du cerveau alors ?
Une onde du cerveau, également appelée onde cérébrale, fait référence aux fluctuations électriques qui se produisent naturellement dans l’activité électrique du cerveau. Ces ondes sont générées par l’activité synchronisée des milliards de neurones qui interagissent entre eux.
Les ondes cérébrales peuvent être mesurées à l’aide d’une technique appelée électroencéphalographie (EEG), qui enregistre les variations des signaux électriques à la surface du cuir chevelu. Les différentes fréquences des ondes cérébrales sont classifiées en fonction de leur vitesse de fluctuation, exprimée en hertz (Hz), et sont généralement regroupées en cinq catégories principales :
- Ondes delta (0,5 Hz à 4 Hz) : Ce sont les ondes les plus lentes et sont associées à un sommeil profond et à l’activité cérébrale lorsqu’on est dans un état de conscience altérée.
- Ondes thêta (4 Hz à 8 Hz) : Ces ondes sont généralement présentes pendant le sommeil lent, l’état de relaxation profonde, la méditation ou dans des états de rêverie.
- Ondes alpha (8 Hz à 13 Hz) : Elles se manifestent lorsque l’esprit est détendu mais éveillé, comme pendant la méditation légère ou lorsque l’on ferme les yeux et se détend.
- Ondes bêta (13 Hz à 30 Hz) : Ce sont des ondes rapides associées à l’état d’éveil et à l’activité mentale concentrée, telles que la résolution de problèmes, la prise de décision et la réflexion active.
- Ondes gamma (30 Hz et plus) : Ce sont les ondes les plus rapides et sont généralement observées lors de processus cognitifs complexes, d’apprentissage avancé, de créativité et de moments d’inspiration.
Les ondes cérébrales ne se produisent pas séparément les unes des autres, mais plutôt en même temps, à différents niveaux d’intensité. Elles reflètent les différents états d’esprit et les activités mentales qui se produisent dans notre cerveau.
On peut imaginer les ondes cérébrales comme différentes équipes de musiciens qui jouent ensemble dans un orchestre. Chaque équipe de musiciens joue son propre instrument, mais ils le font en harmonie avec les autres équipes. De la même manière, les ondes cérébrales travaillent ensemble pour permettre au cerveau de fonctionner.
Et les ondes du cerveau des animaux ?
Les animaux, tout comme les humains, présentent également des ondes cérébrales qui reflètent l’activité électrique de leur cerveau. Les types d’ondes cérébrales que l’on observe chez les animaux peuvent varier en fonction de l’espèce, de la taille du cerveau et du niveau de développement neurologique.
De nombreux animaux, tels que les mammifères, les oiseaux, les reptiles et même les poissons, ont été étudiés pour comprendre leurs patrons d’ondes cérébrales. Ces études utilisent souvent des techniques d’électroencéphalographie (EEG) similaires à celles utilisées pour mesurer les ondes cérébrales chez les humains.
Les animaux peuvent présenter des ondes cérébrales similaires à celles des humains, telles que les ondes delta, thêta, alpha, bêta et gamma, bien que les fréquences spécifiques puissent varier d’une espèce à l’autre. Par exemple, chez les chats et les chiens, les ondes delta sont associées au sommeil profond, tandis que les ondes alpha peuvent être observées lorsqu’elles se détendent ou se préparent à dormir.
Chez les oiseaux, des ondes cérébrales spécifiques ont été identifiées, notamment des ondes de sommeil lent, similaires aux ondes delta chez les humains. Chez les poissons, on a également observé des ondes cérébrales caractéristiques associées à différents états de veille, de sommeil et de repos.
Il est important de noter que chaque espèce animale peut avoir ses propres modèles d’ondes cérébrales, et l’étude des ondes cérébrales animales peut fournir des informations précieuses sur leur comportement, leur cognition, leur sommeil et leur état de conscience. Cependant, il existe encore beaucoup à apprendre sur les ondes cérébrales des animaux et leur signification exacte dans différents contextes.
Quelles sont les ondes utilisées lors d’une communication animale ?
Pour pouvoir communiquer avec un animal, il faut être branché sur le même canal, c’est-à-dire sur les mêmes ondes.
Ce sont les ondes alpha qui sont à la fois utilisées par les communicants et les animaux, qui permettent la transmission d’informations.
On peut visualiser ça comme un talkie-walkie. Le communicant va tourner le curseur et régler son cerveau pour capter la longueur d’onde de l’animal, qui est en alpha. C’est pour ça que dans ce domaine, vous entendrez beaucoup parler des ondes alpha.
Un peu plus de détails sur les ondes alpha
Les ondes alpha sont un sujet d’étude bien établi dans le domaine de la neurophysiologie et de la neuroscience. De nombreuses études scientifiques ont été menées pour comprendre les caractéristiques, les origines et les rôles fonctionnels des ondes alpha dans le cerveau.
Certaines études ont exploré les corrélats neurophysiologiques des ondes alpha et ont trouvé des liens avec des états de conscience spécifiques. Par exemple, des ondes alpha plus prononcées peuvent être observées chez les personnes qui méditent régulièrement ou qui sont dans un état de relaxation profonde.
De plus, des recherches ont également suggéré que les ondes alpha pourraient être associées à des fonctions cognitives spécifiques, telles que la modulation de l’attention et la régulation des réponses sensorielles. Par exemple, des études ont montré que les ondes alpha peuvent augmenter dans les régions cérébrales qui ne sont pas directement impliquées dans la tâche en cours, suggérant un rôle dans la suppression des distractions externes et la focalisation de l’attention.
Il est important de souligner que la recherche sur les ondes alpha est un domaine actif et en évolution, et de nouvelles découvertes sont régulièrement faites.
Par exemple l’étude scientifique « Alpha-Band Brain Oscillations Shape the Processing of Perceptible as well as Imperceptible Somatosensory Stimuli during Selective Attention » (2014) par VanRullen, Busch, Drewes, and Dubois explore comment les ondes alpha influencent le traitement des stimuli somatosensoriels (liés au toucher) pendant l’attention sélective.
Les résultats de l’étude ont révélé que l’activité des ondes alpha était liée à des changements dans la façon dont le cerveau traite les stimuli tactiles, que ces stimuli soient perceptibles ou non. Cela signifie que même lorsque nous ne pouvons pas ressentir consciemment un stimulus tactile, les ondes alpha dans notre cerveau semblent jouer un rôle dans la façon dont notre cerveau réagit à ces stimuli.
Ces résultats suggèrent que les ondes alpha jouent un rôle dans la régulation de notre attention somatosensorielle, c’est-à-dire notre attention portée aux sensations tactiles. Elles semblent influencer la façon dont notre cerveau traite les informations tactiles et dirige notre attention vers ces sensations.
Comment parvenir aux ondes alpha ?
Il existe plusieurs méthodes de communication animale et de “moyens” d’activer les ondes alphas du cerveau.
Ce qui est sûr c’est que la méditation est un outil primordial pour y arriver. Elle a été étudiée pour ses effets sur les ondes cérébrales, et plusieurs modifications ont été observées. Voici quelques-unes des modifications couramment rapportées lors de la pratique de la méditation de pleine conscience :
- Augmentation des ondes alpha : Pendant la méditation de pleine conscience, on observe souvent une augmentation de l’activité des ondes alpha dans le cerveau. Les ondes alpha sont associées à un état de détente et de relaxation, et leur augmentation pendant la méditation peut indiquer un état de calme et de présence attentive.
- Augmentation des ondes thêta : Les ondes thêta sont également souvent observées en augmentation pendant la méditation de pleine conscience. Les ondes thêta sont associées à un état de relaxation profonde, de calme mental et de concentration. Leur augmentation peut être liée à une attention accrue et à une diminution des pensées distractives.
- Réduction des ondes bêta : Les ondes bêta sont généralement associées à l’état d’éveil et d’activité mentale. Pendant la méditation de pleine conscience, on observe souvent une réduction de l’activité des ondes bêta, ce qui peut indiquer une diminution de l’agitation mentale et une focalisation de l’attention.
- Modulation des ondes gamma : Les ondes gamma sont des oscillations cérébrales de haute fréquence qui sont associées à la perception, à l’attention et à la conscience accrue. Pendant la méditation de pleine conscience, il peut y avoir une modulation des ondes gamma, avec une synchronisation accrue entre les régions cérébrales, ce qui peut être lié à une expérience plus profonde de présence et d’ouverture.
Il est important de noter que les effets sur les ondes cérébrales peuvent varier d’une personne à l’autre et dépendent également de la pratique méditative spécifique et de la durée de la méditation. Ces modifications des ondes cérébrales pendant la méditation de pleine conscience sont souvent considérées comme des indicateurs d’un état de relaxation profonde, de présence attentive et de calme mental.
Maintenant qu’on est sur la même longueur d’onde, comment dialoguer avec les animaux ?
Quand ils parlent entre eux, les animaux n’utilisent pas de mots, et ne raisonnent pas. Alors comment peut-on dialoguer avec eux ?
En utilisant le même langage qu’eux : les images, les sons, les odeurs, le tactile, le ressenti, les émotions.
Doit-on apprendre cette langue ? Pas nécessairement, parce que nous avons la visualisation.
Lorsque nous utilisons nos mots, comme par exemple “la forêt”, nous visualisons une forêt dans notre tête. C’est la même chose en communication animale.
Il est courant pour certaines personnes de visualiser mentalement des images ou des scènes associées aux mots qu’elles prononcent ou entendent. Cela peut se produire naturellement et varie d’une personne à l’autre. Cette expérience de visualisation lors de la parole est connue sous le nom de synesthésie verbale ou synesthésie auditive-visuelle. Certaines personnes peuvent voir des images très claires, tandis que d’autres peuvent avoir des visualisations moins détaillées.
La visualisation : une des clés de la communication animale
Le pouvoir de visualisation, également connu sous le nom d’imagerie mentale, fait référence à la capacité de former des images mentales vivides et de les maintenir dans l’esprit. Il implique la création et la manipulation d’images visuelles dans l’esprit sans qu’elles soient directement présentes dans l’environnement réel. Cela peut inclure la visualisation d’objets, de scènes, de situations ou même de sensations.
La visualisation est une capacité mentale courante et elle est souvent utilisée dans de nombreux domaines, tels que la créativité, la résolution de problèmes, la planification, le sport et la performance artistique. Elle peut également être utilisée dans le cadre de pratiques de relaxation, de méditation et de développement personnel.
Lorsque nous visualisons quelque chose, le cerveau active des régions impliquées dans le traitement visuel, notamment le cortex visuel. Des études scientifiques ont montré que la visualisation mentale active des régions cérébrales similaires à celles activées lors de la perception réelle des mêmes images. Cela suggère que le cerveau traite les images mentales de manière similaire aux images réelles.
Plusieurs études scientifiques ont examiné l’activité cérébrale associée à la visualisation mentale et ont montré des similitudes avec l’activité cérébrale lors de la perception réelle. Voici quelques exemples d’études dans ce domaine :
- Étude de Kosslyn et al. (1999) : Cette étude a utilisé l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour examiner l’activité cérébrale lors de la visualisation mentale d’objets et de scènes. Les chercheurs ont constaté que l’activation du cortex visuel lors de la visualisation mentale était similaire à celle observée lors de la perception réelle des mêmes images.
- Étude de Ganis et al. (2004) : Dans cette étude, les participants ont été invités à visualiser mentalement des objets et à les comparer avec des objets réels. Les chercheurs ont utilisé l’IRMf pour mesurer l’activité cérébrale et ont constaté des similitudes dans l’activation du cortex visuel lors de la visualisation mentale et de la perception réelle.
- Étude de Pearson et Kosslyn (2015) : Les chercheurs ont utilisé des techniques d’imagerie cérébrale pour examiner l’activité cérébrale lors de la visualisation mentale d’objets en mouvement. Ils ont constaté que les régions du cerveau impliquées dans le traitement du mouvement étaient activées de manière similaire lors de la visualisation mentale et de la perception réelle du mouvement.
- Étude de Malouin et al. (2003) : Cette étude a examiné l’activité cérébrale lors de la visualisation mentale de mouvements complexes dans le contexte de la danse. Les résultats ont montré une activation du cortex moteur et du cortex visuel similaire à celle observée lors de l’exécution réelle des mouvements.
Ces études, parmi d’autres, suggèrent que la visualisation mentale active des régions cérébrales similaires à celles impliquées dans la perception réelle.
Dans la même logique en fonction de la visualisation effectuée, les ondes du cerveau correspondantes s’activent.
Visualisation et neurones miroirs
Les neurones miroirs sont des neurones du cerveau qui s’activent à la fois lorsque nous effectuons une action et lorsque nous observons quelqu’un d’autre effectuer la même action. Ils jouent un rôle clé dans notre capacité à comprendre et à imiter les actions des autres.
Le lien entre la visualisation et les neurones miroirs réside dans le fait que la visualisation mentale peut activer ces mêmes neurones. Lorsque nous visualisons mentalement une action, les neurones miroirs correspondant à cette action s’activent dans notre cerveau, de manière similaire à ce qui se produirait si nous effectuions réellement cette action.
Cela signifie que lorsque nous visualisons mentalement une action, notre cerveau simule en quelque sorte cette action, activant les mêmes régions cérébrales que si nous l’exécutions réellement. Cela peut avoir des effets sur notre perception, notre compréhension et notre apprentissage de l’action, ainsi que sur notre capacité à l’imiter ou à la reproduire ultérieurement.
Les neurones miroirs et la visualisation sont étroitement liés dans notre capacité à comprendre les actions et les intentions des autres, à apprendre par l’observation et à développer des compétences par l’imagerie mentale. Les recherches suggèrent que les neurones miroirs jouent un rôle important dans la simulation motrice qui se produit lors de la visualisation mentale, contribuant ainsi à notre capacité à nous représenter les actions dans notre esprit.
Lorsque nous visualisons mentalement un mouvement, les signaux électriques et chimiques dans notre cerveau peuvent simuler les mêmes schémas d’activation que lors de l’exécution réelle du mouvement. Les neurones moteurs peuvent être activés, déclenchant des impulsions nerveuses similaires à celles produites lors d’une action physique.
Il convient de noter que l’effet de la visualisation sur l’activation des neurones moteurs peut varier en fonction de divers facteurs, tels que l’expertise dans le mouvement visualisé, la concentration et l’intention lors de la visualisation, ainsi que d’autres facteurs individuels. De plus, l’activation des neurones moteurs lors de la visualisation peut être plus faible par rapport à l’exécution réelle du mouvement, mais elle peut néanmoins contribuer à des adaptations et des améliorations fonctionnelles.
En conclusion, on peut dire que lorsqu’une communication se produit entre un humain et un animal, l’humain ajuste les ondes de son cerveau à un état appelé « alpha ». Cela lui permet de capter les ondes alpha émises par l’animal et d’établir une connexion intuitive. Pendant cette communication, l’humain perçoit les informations par différents sens tels que la vue, le toucher, l’odorat, le goût, l’ouïe, ainsi que des sensations et des émotions.
Pour faciliter cette communication, l’humain utilise la visualisation, c’est-à-dire qu’il crée des images mentales dans son esprit. Ces images mentales activent les neurones de son cerveau, en particulier ceux appelés « neurones miroirs ». Les neurones miroirs sont responsables de la compréhension et de la reproduction des actions et des sensations observées chez les autres. En activant ces neurones, l’humain peut mieux comprendre et interpréter les ressentis de l’animal.
En résumé, lorsque l’humain se connecte avec un animal, il ajuste son état cérébral, capte les ondes émises par l’animal et communique avec lui par le biais de ressentis sensoriels. La visualisation et l’activation des neurones miroirs dans le cerveau de l’humain jouent un rôle clé dans la compréhension et l’interprétation de cette communication intuitive.